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Belgique, Pays-Bas, étranger : où vos compétences en JavaScript valent-elles leur pesant d’or ?

La maîtrise du JavaScript est une compétence précieuse et recherchée. Les experts en JavaScript sont des profils très convoités partout dans le monde. De plus, la pénurie de ces profils sur le marché donne une position de négociation avantageuse aux chercheurs d’emploi, avec un salaire confortable à la clé. Mais la rémunération dépend naturellement de la fonction exercée, de l’entreprise, de votre expérience, tout comme du pays où vous exercerez.

D’après l’enquête internationale State of JavaScript, environ la moitié des développeurs JavaScript en Belgique gagnent plus de 50 000 dollars (autour de 50 000 euros, en ce moment) par an. Parmi les développeurs interrogés, 14,4 % empochent même plus de 100 000 dollars par an, voire 200 000 dollars pour un petit pour cent de chanceux. Toujours d’après cette enquête, à l’autre extrémité de l’échelle, 31,7 % perçoivent entre 30 000 et 50 000 dollars et, pour 18,4 %, la rémunération passe sous la barre des 30 000 dollars. Tous ces montants s’entendent en salaire brut, évidemment.

Un développeur JavaScript un tant soit peu expérimenté gagne donc plutôt bien sa vie chez nous, même si la Belgique se situe un peu en deçà de la moyenne internationale, contrairement aux Pays-Bas, qui se hissent légèrement au-dessus, avec 63 % des développeurs interrogés qui perçoivent plus de 50 000 dollars par an. Nos voisins européens se situent dans la même fourchette, sans grandes différences structurelles.

1. Au-delà de l’océan

La donne est bien différente de l’autre côté de l’Océan Atlantique. Aux États-Unis, le compte en banque d’un développeur JavaScript se garnit bien plus rapidement. À peine 8,5 % des participants à l’enquête gagnent moins de 50 000 dollars. Et c’est encore plus frappant lorsqu’on sait que les Américains sont bien plus nombreux à avoir répondu à cette enquête que les autres.

Au pays de l’Oncle Sam, la maîtrise du JavaScript permet à 74,5 % des développeurs interrogés d’empocher plus de 100 000 dollars par an, voire de gagner structurellement plus de 200 000 dollars pour 16,1 % d’entre eux. Le fossé est de taille, même s’il nous faut prendre ces chiffres avec des pincettes. Aux États-Unis, il y a bien sûr moins de différences entre brut et net, mais les travailleurs doivent aussi assumer plus de coûts . Quoi qu’il en soit, cela n’explique pas l’ampleur de cette différence de traitement.

2. Pour tous les développeurs

D’autres enquêtes confirment ces chiffres. Cette année, CodeSubmit a réalisé un sondage pour connaître le salaire moyen d’un développeur de logiciels, qui culmine à 117 000 dollars par an aux États-Unis. Le premier pays de l’UE se hisse à la sixième place du classement : il s’agit de la Norvège, où les salaires sont traditionnellement plus élevés que chez nous. Petite lueur d’espoir : les entreprises suisses rétribuent leurs développeurs à hauteur de 97 000 dollars par an, en moyenne. Et l’enquête State of JavaScript place également la Suisse en bonne position : troisième après l’Australie. Les bons salaires sont donc à portée d’un vol Ryanair.

La lecture de cet article doit-elle vous pousser à boucler vos valises immédiatement? Pas nécessairement. Un travail, c’est un salaire bien sûr, mais essayez donc de trouver des bars avec une aussi belle sélection de bières et des heures de fermeture aussi tardives à l’étranger… Les deux enquêtes montrent toutefois que la Belgique se trouve dans une position difficile pour attirer et fidéliser les développeurs talentueux. Et les moyens d’enrayer cette tendance sont limités.

3. Les arguments décisifs lorsd’une négociation

Lors d’une négociation salariale, vous pouvez demander plus et avancer l’importance de votre travail par exemple, mais vous pouvez également étayer vos arguments. Ailleurs, les développeurs qui jouissent de dix ans d’expérience dans le secteur gagnent généralement plus de 100 000 dollars par an. Dès six ans d’expérience, le salaire d’un as du JavaScript grimpe déjà à plus de 50 000 dollars par an, dans 56 % des cas. Chaque pays a ses spécificités, bien sûr, mais ces chiffres donnent tout de même une idée d’une rémunération raisonnable pour vos compétences, à l’échelle mondiale.

Pour autant, n’oubliez pas que la charge de travail, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle et les avantages extralégaux pèsent également dans la balance. Et si la Belgique s’en tire plutôt bien dans ces domaines, cet atout ne se reflète malheureusement pas dans les chiffres bruts. Sans parler d’autres avantages bien de chez nous, qui font parfois grimacer à l’étranger, comme les chèques-repas, les écochèques ou encore les plans cafétéria, qui trouvent encore moins d’écho dans les enquêtes salariales simples.

Les développeurs en général, et les spécialistes du JavaScript en particulier, gagnent bien leur vie. Ce n’est un secret pour personne. En Belgique, ces compétences sont correctement rémunérées, comparées à la moyenne salariale internationale. Mais il y a moyen de gagner plus dans d’autres pays, c’est un élément qu’il faut garder à l’esprit.

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