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CHRLY CSRD blog

Rapports CSRD obligatoire : pourquoi votre organisation a besoin d’un informaticien spécialisé

Pour éviter que la durabilité ne soit qu’un simple terme à la mode, l’Europe a lancé la Directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD). Une loi qui peut s’avérer également très importante pour les professionnels de l’informatique.

Supposons que vous voulez acheter une boîte de poudre à lessiver au supermarché et que vous voyez plusieurs marques côte à côte. Comme vous vous souciez de l’avenir de notre planète, il y a de fortes chances que vous choisissiez le produit qui présente le mieux en termes de durabilité. Mais êtes-vous sûr que le produit choisi est vraiment écologique ? Ou s’agit-il simplement d’un coup marketing ?

La nouvelle directive européenne change la donne dans la lutte contre le greenwashing, une pratique qui consiste pour une entreprise à prétendre être plus écolo qu’elle ne l’est réellement. En vertu de cette directive, de nombreuses entreprises devront rendre compte chaque année de leur politique de durabilité et de leurs résultats. À cette fin, la Commission européenne a élaboré une série de normes que les organisations devront prendre en compte dans leurs rapports.

Entre 2025 et 2027, les entreprises devront progressivement présenter de plus en plus de rapports ; Les premières organisations conformes à la CSRD devront collecter les informations pour leur rapport dès cette année. Et dans une large mesure, elles se tourneront également vers leurs équipes d’informaticiens.

Pas de rapport sans données

Mesurer, c’est maîtriser. Pour rédiger ces nouveaux rapports sur la durabilité, les entreprises auront besoin de données, beaucoup de données. Les émissions de CO2, la consommation d’eau, les flux de déchets, mais aussi l’impact social tel que les droits humains et la diversité devront être inclus dans les rapports obligatoires. Il s’agit souvent d’informations que les entreprises n’ont jamais collectées jusqu’à présent, et elles ne les ont même probablement signalées.

Un élément important de la directive est le principe de la « double importance relative ». Qu’est-ce que cela signifie ? Pour faire simple, ce principe envisage la durabilité sous deux angles : d’une part, l’impact d’une entreprise sur les personnes et sur l’environnement, et d’autre part, l’impact des questions de durabilité sur les flux de trésorerie et la valeur de l’organisation. Après tout, la mise en œuvre d’une technologie durable coûte de l’argent et les efforts en matière de durabilité peuvent avoir un impact l’image de l’entreprise. Toute cette analyse est bien sûr beaucoup plus complexe que le simple fait de cocher quelques cases.

En outre, le rapport doit également mentionner les émissions du scope 3. Si le scope 1 concerne les émissions directes d’une entreprise (telles que les émissions produites au cours des processus industriels), le scope 2 inclut les émissions indirectes provenant de l’achat d’énergie. Le scope 3 va encore plus loin et reprend les émissions indirectes dans la chaîne de valeur d’une entreprise. Il peut s’agir de biens achetés ou vendus qui génèrent des émissions. Bien que ces éléments échappent souvent au contrôle de l’entreprise, ils ont souvent un impact important sur les émissions globales. Comme vous pouvez le remarquer, les rapports CSRD sont assez complexes.

Nous recrutons : un Manager durabilité avec des compétences en informatique

Les amendes pour les entreprises qui ne se conforment pas à la réglementation peuvent être élevées. Une bonne préparation est donc cruciale. La collecte et le traitement des données ne sont pas des tâches que l’on peut ajouter quelques semaines avant la date limite de soumission du rapport. C’est pourquoi la directive pourrait à terme donner naissance à une nouvelle fonction. Il s’agit d’une sorte de manager de la durabilité qui surveille les efforts en matière de durabilité et gère également les rapports. Cette personne pourrait avoir des compétences en informatique, et si ce n’est pas le cas, il lui faudra travailler en étroite coopération avec le service informatique.

Vous trouverez ci-dessous quelques tâches que les professionnels de l’informatique peuvent prendre en charge :

  • Mettre en place des systèmes de collecte et de gestion des données relatives à la durabilité
  • Automatiser les processus et intégrer les technologies qui simplifient la rédaction des rapports
  • Adapter l’infrastructure informatique pour que les systèmes contribuent aux ambitions de l’entreprise en matière de réduction de l’empreinte carbone.

La clé réside donc plus que jamais dans les technologies informatiques. Ceux qui possèdent les bonnes compétences en matière de données et d’analyse et qui sont familiers avec la directive CSRD ont un avantage. Il s’agit d’une occasion unique pour les technologies informatiques de contribuer à la durabilité d’une organisation. En fin de compte, les entreprises ne devraient pas considérer la nouvelle directive comme un simple devoir, mais comme une opportunité de faire la différence auprès de leurs clients et de leurs employés avec une image réellement durable. Et cette opportunité, tout le monde est heureux de lui donner vie.

Vous cherchez des informaticiens pour vous aider à rédiger vos rapports de durabilité ? Ou un professionnel de l’informatique qui sait comment la technologie peut vous aider à réduire les émissions de votre entreprise ? Découvrez ici comment nous faisons la différence avec notre réseau.