Codage durable : comment réduire l’empreinte carbone de vos activités IT
Les technologies s’immiscent dans tous les aspects de nos vies ; malheureusement, leur empreinte environnementale croît elle aussi à vitesse grand V. Les développeurs peuvent toutefois changer la donne dès le codage, en adoptant des pratiques plus écologiques.
L’industrie chimique est l’un des secteurs qui émettent le plus de CO2 au monde ; cette information n’est guère surprenante. Personne ne s’étonnera non plus de l’impact du transport… En revanche, la présence des nouvelles technologies dans le classement des secteurs les plus polluants est plus imprévue. Logique, puisque nous ne voyons pas ses émissions. Lorsque nous utilisons une application sur notre smartphone, nous oublions qu’elle tourne quelque part dans un centre de données, qui consomme une énergie considérable. Une étude démontre même que l’empreinte carbone du cloud est aussi importante que celle du secteur de l’aviation.
La progression de l’intelligence artificielle laisse présumer que l’empreinte du monde de la tech ne fera qu’augmenter de manière exponentielle au cours des prochaines années, sauf si nous parvenons à rendre la technologie plus durable. Et c’est ici que le rôle des développeurs qui créent les logiciels et les applications pourrait se révéler essentiel. La solution ? Inscrire la durabilité dès l’étape du codage.
Le « Green coding », ou codage écoresponsable
Il y a vingt ans, le codage devait tenir compte de limites telles que la bande passante ou la puissance de calcul. Les développeurs devaient donc être attentifs à la longueur et à la complexité de leurs codes. À mesure que les technologies ont gagné en puissance, un monde de possibilités s’est ouvert dans le domaine de la création de codes et d’algorithmes. L’augmentation de la capacité de calcul a permis de traiter des applications et des fichiers volumineux en un rien de temps.
Plus de lignes de codes, plus de possibilités… Mais il y a un revers à la médaille : l’énergie consommée par les logiciels et applications a atteint des sommets sans précédent. Les organisations qui souhaitent jouer la carte de la durabilité doivent à présent trouver des moyens de réduire leur empreinte. C’est ainsi qu’est née la pratique du « Green Coding », ou codage écoresponsable, qui encourage les développeurs à créer des codes moins gourmands en énergie, ce qui réduit les coûts par la même occasion.
Cela peut prendre différentes formes :
- Écrire des algorithmes efficaces : la solution la plus logique est d’intégrer la durabilité à la source, grâce à des algorithmes qui demandent moins de travail au processeur, ont besoin de moins de mémoire et consomment aussi moins d’énergie. Vous pouvez par exemple créer des codes qui ne vont pas nécessiter des calculs superflus de la part des programmes.
- Utiliser des langages de programmation durables : certains langages sont conçus pour consommer moins d’énergie. Soit leurs réglages sont plus efficaces par nature, soit ils offrent plus de fonctionnalités pour réduire l’empreinte du code. C, Rust et C++ sont par exemple des langages de programmation économes en énergie. Les langages plus populaires tels que Python, Java et JavaScript, en revanche, consomment davantage.
- Optimiser les codes : il est souvent possible d’améliorer des codes déjà écrits. En reformulant ou restructurant régulièrement leurs codes, les développeurs peuvent retirer des éléments inutilisés, les rendre plus efficaces et améliorer la performance de l’application. Le logiciel fonctionnera mieux et sa consommation d’énergie diminuera en conséquence.
- Allonger la durée de vie du matériel informatique : avec les mises à jour logicielles, certains éléments de hardware sont dépassés et doivent être remplacés. Ils deviennent des déchets polluants (e-waste). En optimisant les codes et leur compatibilité avec les appareils, nous pouvons éviter une partie de ces déchets électroniques.
- Collaborer au sein d’un écosystème : ce n’est qu’en unissant nos forces que nous pourrons faire une réelle différence. Mieux vaut donc partager les informations et travailler sur des projets open source communs. La Green Software Foundation est un bel exemple d’initiative qui rassemble divers professionnels, outils et bonnes pratiques.
Pour répondre au défi écologique, il est indispensable de réduire l’empreinte carbone de vos activités IT. Vous cherchez un professionnel qui maîtrise l’art du « Green coding » ? Chez CHRLY, la durabilité est toujours notre priorité. Trouvez ici le candidat parfait pour votre entreprise.